INTERVIEW GRAND VOYAGEUR : Fabrice créateur d'Instinct Voyageur
Une fois de plus, le voyage est à l'honneur sur Stratégies Export avec l'interview de Fabrice, créateur du Blog "Instinct Voyageur" et auteur du livre "Cambodge, le sourire khmer".
Fabrice est un trés grand voyageur... cette race de voyageur à pied avec un sac à dos et pour qui les rencontres et les découvertes sont une quête rare, un cheminement intérieur.
Je trouve son point de vue intéressant car au contraire de nous, exportateurs en missions organisées, Fabrice est un adepte du voyage en indépendant, "en routard" et à petit budget. C’est d'après lui la façon de voyager la plus enrichissante car elle permet d’être au plus près des populations locales.
Fabrice est un adepte du "SLOW TRAVEL". Il aime voyager lentement afin d’être plus à même d’approcher la culture de l'endroit. Il n'hesites pas à s'arréter plusieurs jours dans les endroits qu'il apprécie. Voyage et curiosité vont de pair, et il préfère en général les destinations moins prisées, à l’écart.
Il est convaincu des richesses du voyage tant au niveau du développement personnel que de la compréhension des problèmes de ce monde. Merci à lui d'échanger avec nous.
"Enjeux planétaire"
Toi qui a parcouru pas mal de pays en voie de développement parfois très pauvre mais sur le chemin de la mondialisation, quel rôle d’après toi doit jouer la TPE/PME Française qui souhaite exporter dans ces pays ? Quels conseils en tant que voyageur voudrais-tu leur donner pour réussir une mission de prospection ou d’études ?
Fabrice : Le premier conseil serait d’être ouvert et d’essayer de comprendre la mentalité et la culture locale. Il est important je pense d’essayer de ne pas transposer nos schémas et notre système de pensée occidentale sans recul ni adaptation.
Il est nécessaire de prendre du recul et de mettre en perspective.
"La France dans le monde"
D’après toi, quelle est la place de la France dans le concert des nations ? Qu’elle est l’image que l’on donne de nous à l’étranger ? A-t-on avis, cette image a-t-elle un impact dans les relations commerciales des entreprises françaises à l’étranger ?
Fabrice : La France est un pays de rang moyen dans le monde.
Cela dit, au niveau culturel, elle occupe encore une place importante.
Dans bien des pays, le voyageur trouve des traces de cette culture que cela soit dans des expressions françaises utilisées ou encore dans la gastronomie. Finalement, mis à part les Etats-Unis, la culture française rayonne de par le monde. De même que l’Italie qui est davantage cantonné à la gastronomie (pizza, cappuccino etc.)
D’une manière générale, les français sont très bien reçus un peu partout. Les français ont souvent la réputation d’être chauvin, raffiné, rouspéteur et plus embêtant radin.
Cela a forcement un impact dans les relations commerciales.
"Bouleversement de culture"
J’imagine que le regard que tu portes sur les choses, et notamment l’économie et le rapport à la possession, a profondément évolué depuis que tu voyages ? Quelles sont d’après toi les croyances, idées, concepts ou préjugés les plus marqués en France qui peuvent nous tromper, en tant qu’entrepreneurs français, dans notre analyse des relations internationales ?
Fabrice : En effet, je n’attache pas trop d’importance à l’apparence et à la possession. J’aime assez la philosophie minimaliste. Je préfère vivre des expériences que posséder.
Nos croyances ? Que la France a un plus grand poids qu’elle a en réalité.
Que tout le monde partage notre approche de l’Etat Providence et d’une certaine justice sociale. Idem pour les droits de l’homme.
"Instinct voyageur"
Qu’est ce qui finalement différencie la philosophie de ta démarche et de ton blog « instinct voyageur» au désir d’un petit entrepreneur de conquérir le monde ?
Fabrice : Il y a certes des points communs. Ce qui différencie les deux ?
Sans doute, l’aspect plus commercial et vital que revêt l’activité de l’entrepreneur. L’approche aussi, car celui-ci résonne en terme de potentiel de marché sur place, de retour sur investissement. Pour ma part, les conditions économique locales ont peut d’impact.
Quelles destinations économiquement parlant conseillerais-tu aux TPE/PME françaises ?
Fabrice : Je ne suis pas expert mais je me suis intéressé à la situation économique des pays dans lesquels j’ai passé pas mal de temps.
En Europe : la Roumanie qui par exemple dans le tourisme est vraiment sous exploitée.
En Afrique : le Nigeria (un géant de par son marché) et surtout l’Afrique du sud.
En Asie : mis à part la Chine, l’Inde qui se réveille. Le Cambodge.
En Amérique Latine : le Brésil et la Colombie. La sécurité dans ce pays c’est grandement amélioré. C’est un pays riche de par ses richesses naturelles et sa biodiversité. Il y a une petite classe moyenne et au niveau du tourisme, il y a de quoi faire ! Un pays d’avenir en croissance.
Quelles destinations touristiquement parlant conseillerais-tu aux vacanciers ?
Fabrice : Les mêmes cités plus hauts. Hormis le Nigeria.
Je pourrais en rajouter beaucoup à vrai dire. Cela dépend de la façon de voyager.
J’ajouterais les pays de l’Asie du sud-est, le Népal, l’Ecosse et l’Irlande, le Mali, l’Egypte…
Merci de m’avoir donné la parole. C’était intéressant de répondre à ces questions sous cet angle économique !
A+
Fabrice
Fabrice est un trés grand voyageur... cette race de voyageur à pied avec un sac à dos et pour qui les rencontres et les découvertes sont une quête rare, un cheminement intérieur.
Je trouve son point de vue intéressant car au contraire de nous, exportateurs en missions organisées, Fabrice est un adepte du voyage en indépendant, "en routard" et à petit budget. C’est d'après lui la façon de voyager la plus enrichissante car elle permet d’être au plus près des populations locales.
Fabrice est un adepte du "SLOW TRAVEL". Il aime voyager lentement afin d’être plus à même d’approcher la culture de l'endroit. Il n'hesites pas à s'arréter plusieurs jours dans les endroits qu'il apprécie. Voyage et curiosité vont de pair, et il préfère en général les destinations moins prisées, à l’écart.
Il est convaincu des richesses du voyage tant au niveau du développement personnel que de la compréhension des problèmes de ce monde. Merci à lui d'échanger avec nous.
"Enjeux planétaire"
Toi qui a parcouru pas mal de pays en voie de développement parfois très pauvre mais sur le chemin de la mondialisation, quel rôle d’après toi doit jouer la TPE/PME Française qui souhaite exporter dans ces pays ? Quels conseils en tant que voyageur voudrais-tu leur donner pour réussir une mission de prospection ou d’études ?
Fabrice : Le premier conseil serait d’être ouvert et d’essayer de comprendre la mentalité et la culture locale. Il est important je pense d’essayer de ne pas transposer nos schémas et notre système de pensée occidentale sans recul ni adaptation.
Il est nécessaire de prendre du recul et de mettre en perspective.
"La France dans le monde"
D’après toi, quelle est la place de la France dans le concert des nations ? Qu’elle est l’image que l’on donne de nous à l’étranger ? A-t-on avis, cette image a-t-elle un impact dans les relations commerciales des entreprises françaises à l’étranger ?
Fabrice : La France est un pays de rang moyen dans le monde.
Cela dit, au niveau culturel, elle occupe encore une place importante.
Dans bien des pays, le voyageur trouve des traces de cette culture que cela soit dans des expressions françaises utilisées ou encore dans la gastronomie. Finalement, mis à part les Etats-Unis, la culture française rayonne de par le monde. De même que l’Italie qui est davantage cantonné à la gastronomie (pizza, cappuccino etc.)
D’une manière générale, les français sont très bien reçus un peu partout. Les français ont souvent la réputation d’être chauvin, raffiné, rouspéteur et plus embêtant radin.
Cela a forcement un impact dans les relations commerciales.
"Bouleversement de culture"
J’imagine que le regard que tu portes sur les choses, et notamment l’économie et le rapport à la possession, a profondément évolué depuis que tu voyages ? Quelles sont d’après toi les croyances, idées, concepts ou préjugés les plus marqués en France qui peuvent nous tromper, en tant qu’entrepreneurs français, dans notre analyse des relations internationales ?
Fabrice : En effet, je n’attache pas trop d’importance à l’apparence et à la possession. J’aime assez la philosophie minimaliste. Je préfère vivre des expériences que posséder.
Nos croyances ? Que la France a un plus grand poids qu’elle a en réalité.
Que tout le monde partage notre approche de l’Etat Providence et d’une certaine justice sociale. Idem pour les droits de l’homme.
"Instinct voyageur"
Qu’est ce qui finalement différencie la philosophie de ta démarche et de ton blog « instinct voyageur» au désir d’un petit entrepreneur de conquérir le monde ?
Fabrice : Il y a certes des points communs. Ce qui différencie les deux ?
Sans doute, l’aspect plus commercial et vital que revêt l’activité de l’entrepreneur. L’approche aussi, car celui-ci résonne en terme de potentiel de marché sur place, de retour sur investissement. Pour ma part, les conditions économique locales ont peut d’impact.
Quelles destinations économiquement parlant conseillerais-tu aux TPE/PME françaises ?
Fabrice : Je ne suis pas expert mais je me suis intéressé à la situation économique des pays dans lesquels j’ai passé pas mal de temps.
En Europe : la Roumanie qui par exemple dans le tourisme est vraiment sous exploitée.
En Afrique : le Nigeria (un géant de par son marché) et surtout l’Afrique du sud.
En Asie : mis à part la Chine, l’Inde qui se réveille. Le Cambodge.
En Amérique Latine : le Brésil et la Colombie. La sécurité dans ce pays c’est grandement amélioré. C’est un pays riche de par ses richesses naturelles et sa biodiversité. Il y a une petite classe moyenne et au niveau du tourisme, il y a de quoi faire ! Un pays d’avenir en croissance.
Quelles destinations touristiquement parlant conseillerais-tu aux vacanciers ?
Fabrice : Les mêmes cités plus hauts. Hormis le Nigeria.
Je pourrais en rajouter beaucoup à vrai dire. Cela dépend de la façon de voyager.
J’ajouterais les pays de l’Asie du sud-est, le Népal, l’Ecosse et l’Irlande, le Mali, l’Egypte…
Merci de m’avoir donné la parole. C’était intéressant de répondre à ces questions sous cet angle économique !
A+
Fabrice
Merci pour ces points de vue croisés.... Au plaisir
RépondreSupprimerMerci Marjorie. Oui, croiser le point de vue des voyageurs et exportateurs est une démarche intéressante à mon sens.
RépondreSupprimerBravos à vous deux pour cette excellente ouverture d'esprit. Aucun sectarisme ni mépris.
RépondreSupprimerOui, il faut garder l'esprit ouvert au monde. Après nous, nous partageons tous la même planète et nous marquerons de nos traces la même époque...
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