Export. Êtes-vous motivé ? Les 5 conditions à remplir.

Après tant d’année à avoir travaillé en France, les temps changent et les choses ne sont plus comme avant. Il est temps d’aller voir ailleurs si les prairies sont plus vertes. Mais n’engagez pas une démarche export pour fuir les problèmes que vous auriez en France. C’est la pire des démarches. Vous ne feriez que changer la nature des problèmes et en pire. Votre volonté d’exporter doit réellement être accompagnée d’une valeur ajoutée pour vos futurs clients.
Si c’est le cas. Félicitations ! Votre entreprise doit se développer dans le monde.

Bonne nouvelle, vos activités à l’international vont vous apporter tout ce dont vous rêvez.
·         Découvrir de nouvelles connaissances, méthodes et développer vos compétences dans votre secteur.
·         Aller là où vous le souhaitez, découvrir la liberté et profiter de voyages instructifs.
·         La capacité d’augmenter votre rémunération et la rentabilité de votre entreprise.
·         Accepter des projets, des contrats qui vous semblent plus stimulants qu’en France.
·         La chance d’élargir le portefeuille de votre entreprise avec de nouvelles relations, parfois dans de nouveaux secteurs.
·         La satisfaction de voir naître, se structurer et grandir une équipe export et une philosophie nouvelle dans l’entreprise.
Alors pourquoi peu de TPE française n’exportent-elles pas ?
L’une des explications, c’est que pour réussir à l’international, le dirigeant doit être 100% impliqué et motivé dans cette démarche.
Réunissez vous les 5 conditions suivantes ?
1.       La volonté profonde et immuable de vouloir exporter.
Le dirigeant seul porte en lui les capacités et la motivation pour aller vendre et garantir la pérennité des services de l’entreprise à l’étranger. Il s’engage entièrement dans la démarche. La stratégie d’entreprise est pensée de manière globale. Il n’y a pas l’activité France et l’activité export à part. Ceci explique une démarche de développement et des processus réfléchis dès le départ pour l’export. La démarche exporte n’implique pas seulement l’aspect commercial mais également les problèmes juridiques, financiers, logistiques et fiscaux.
Les voyages fréquents sont aussi parfois fatigants, durs et éprouvants.

2.       Y a-t-il une véritable spécificité dans les produits que vous proposez ?
 Il ne sert à rien d’aller commercialiser dans un pays quelque chose qui existe déjà et qui est produit localement. Vous n’aurez aucune chance de vendre dans ce cas là. Votre produit doit apporter une réelle valeur ajoutée, quelque chose de nouveau, de véritablement innovant.
« Quel est l’avantage compétitif exclusif ? »
« Mon entreprise a-t-elle trouvé le bon positionnement ? »

3.       La capacité du dirigeant à tracer la route
Il doit acquérir une dimension professionnelle nouvelle, un autre style de vie. C’est la capacité à mettre en place des objectifs clairs, tracer la route et maintenir le cap. Une stratégie floue mène à l’échec car il faut l’emporter sur de nombreux concurrents. C’est particulièrement le cas à l’export.

4.       La réelle capacité à convaincre (en anglais).
Il faut gagner les premières parts de marchés, capitaliser sur les références obtenues et enfin maintenir un niveau constant d’activité.
Ceci implique :
·         De maîtriser son sujet et le domaine d’activité dans lequel on évolue.
·          d’être bon vendeur.
·         de savoir faire des présentations convaincantes dans une autre langue.
·         de rédiger de bonnes propositions.
·         De maintenir une relation étroite dans le temps avec ses partenaires et clients. Ceci prend du temps.

5.       La réelle capacité à déléguer.
Le chef d’entreprise qui s’engage à fond dans une démarche export doit-être capable d’organiser et de déléguer une partie de l’activité France.
Pour s’impliquer pleinement à l’international, il devra instaurer une relation de confiance et de reconnaissance avec ses équipes est nécessaire à la performance.

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