Pourquoi voyagez-vous finalement ?

La question semble simpliste mais en y réfléchissant, il est difficile d’y répondre véritablement.

Je ne parle pas ici des voyages de vacances qui permettent de faire un break, se reposer et découvrir des paysages idylliques ni de ceux qui voyagent par obligation, sans regarder, sans rien remarquer. Non.

Je parle ici aux gens qui ont délibérément choisi de passer les frontières, presque par instinct, par nécessité interne. Dans la vie, on peut choisir de rester dans son bureau et passer toute sa vie dans un rayon de 50km autour de son lieu d’habitation. D’autres décident de parcourir le monde pour découvrir « les coutumes des autres ». Il en va de même pour la décision d’exporter.


Rechercher sa voie
·         Et vous, qu’est ce qui vous pousse intérieurement à voyager ?
·         Pourquoi avoir choisi ce métier à l’international ?
·         Pourquoi voulez-vous tant partir ?
·         Que souhaitez-vous voir ? Découvrir ?
·         Qu’est ce qui se cache derrière ce désir d’ailleurs ?
·         Quels sont pour vous les critères importants à prendre en compte dans la « mémorabilité » d’un voyage ? Est-ce les personnes rencontrées, la gastronomie, la chambre d’hôtel ou tout simplement l’authenticité d’un lieu, la beauté des gens et du quotidien ?

Le polissage de notre âme
On ne reste jamais le même d’un voyage à l’étranger. Notre regard sur les choses et la condition humaine change.
·         Comment les voyages ont-ils transformé votre être ?
·         Trouvez-vous de retour de vos voyages que vos concitoyens ont des préjugés ou sont parfois étroits d’esprit ?

Changer son regard sur le monde
Ces questions très personnelles doivent nous rappeler la complexité mais aussi la richesse extrême d’une démarche de développement international que l’on pourrait extrapoler en développement personnel international.
Car curieusement, on se découvre soi même en voulant découvrir les autres, tel un voyage intérieur à la recherche de notre âme solitaire.
·         Que vous inspires le monde ?
·         En quoi votre regard a-t-il changé ?
·         Quels souvenirs les plus précieux avez-vous en tête ?

Être en enchantement devant les choses les plus simples
Pour ma part, malgré certaines lourdes déconvenues, je garderais dans un coin de mon être :
·         le goût des banh cuon (crêpe blanche à la viande) au petit matin dans l’arrière boutique d’une rue de Saïgon,
·         le coucher de soleil un soir de printemps sur le lac de bled en Slovénie,
·         une photo prise avec mon jeune distributeur tragiquement décédé depuis lors de la visite du Vieux Prague qu’il avait organisé pour moi,
·         le bruit des vagues sur une plage non loin de Cap Town en Afrique du sud sachant que de nombreux requins blancs nagent à quelques centaines de mètres…
·         L’ivresse à Kiev dans un restaurant avec orchestre typique Ukrainien où la Vodka relie les hommes.
·         au Sénégal ma rencontre avec un marathonien sur une plage qui m’amena déguster un Tiep Bou Dien maison (Riz et poisson) chez lui cuisiné par sa femme dans un petit village de pêcheur,
·         le délice de la viande au Brésil ou en Argentine,
·         la dégustation d’un vin Italien dans le vieux Bergame tard dans la nuit avec mes agents anglais, grec et allemand. Une de ces nuits où on refait l’Europe et le monde.
·         l’enchantement permanent de traverser les jardins ZEN à Tokyo ou Kyoto,
·         l’attente de mon prochain voyage à la porte d’embarquement, passeport et billets en main et découvrir ma chambre d’hôtel à l’arrivée.

Le hasard est souvent le meilleur des guides et dans une ville, il faut parfois « savoir se perdre ».
A l’export, il en va de même pour les affaires ou parfois, de petites occasions sont à l’origine de grandes réussites.





Commentaires

  1. quand psychologie rime avec business ... Ou quand il fait bon se poser quelques questions personnelles

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  2. Oui Thierry

    Et en voyage, on a le temps de s'en poser des questions... notament lorsqu'on va dans des pays pauvres ou des pays à la culture vraiment differente. On est obligé de reflechir sur soit d'abord et sur notre pays la France ensuite

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  3. Je sais que je veux voyager mais je n'ai pas envie de me demander pourquoi. Je garde ce genre de questions pour la fin du voyage.

    "Le hasard est souvent le meilleur des guides et dans une ville, il faut parfois « savoir se perdre »." >>> tout à fait d'accord avec toi !

    Bonne continuation pour ton blog, à+ !

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  4. C'est trés dur de répondre à cette question. Mais c'est je pense un plus de savoir pourquoi on fait quelquechose. Quelles sont mes valeurs, celle de mon entreprise et de mes produits, ces valeurs correspondent-elles à celles de mes clients, les partagent-ils ? De cette manière on peut mieux sélectionner ses destinations et être totalement efficace dans ses actions car en harmonie.

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