COQ & FROGS. Passion export

Petit traité (Français) du commerce international à l’usage des petits entrepreneurs (Français aussi).
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En ouvrant un de mes bouquins d’économie générale du bac, je me suis rendu compte de la perception que nous avons des échanges internationaux. Pour nous expliquer la balance des paiements, l’illustration montrait côté France une bouteille de vin rouge et une auto française en échange, côté reste du monde, des barils de pétrole. Ceci nous expliquant (avec une certaine efficacité) le déficit chronique de notre balance française (et la politique du nucléaire).
Bien entendu, cette caricature est amusante mais tellement réaliste. Car si on pouvez sortir de Paris pour aller chercher à Biarritz, Montauban, La Rochelle, Bourgoin, Dijon, Metz, Caen ou Amiens la diversité des richesses de notre pays, patrimoine, industrie et services confondus et les exporter, on pourrait largement équilibrer la balance en faveur de la création de richesse donc d’emploi.


L’économie pour nous, Bacheliers, c’est souvent Keynes ou Adam Smith. Au-delà ?
Il est de notre devoir personnel de chercher, d’analyser et de comprendre les nouvelles tendances et idées qui influent désormais sur les échanges et l’économie (capitaliste et mondialisée).
D’ailleurs, se limiter à comprendre la réalité du monde par l’économie est une erreur. Je pense que chacun d’entre nous dois comprendre le monde et se faire sa propre opinion à travers trois piliers : L’économie, la politique et la sociologie. On peut alors se situer personnellement dans un monde ouvert et interconnecté.

EXPORTONS. Comprendre tous les hommes et femmes.
Un jour, en mission au Japon, comme je marchais seul dans un jardin ZEN de Kyoto pour occuper mon dimanche après midi loin des miens, je me senti japonais. Avec cette sensation d’être bien dans cet endroit paisible, d’exister véritablement non pas en tant qu’étranger mais en tant que citoyen du monde. Tentative inaccomplie de sentir le monde comme une seule entité sans frontières ni barrières et d’avoir la capacité universelle d’accepter toutes les différences du monde et des êtres humains ; Noirs, blancs, jaunes, métis, petits, grands, mince, ronds, bruns ou roux.
J’ai renouvelé cette expérience partout ailleurs, Amérique, Asie, Afrique, Europe et j’ai à chaque fois ressenti la possibilité d’union entre les peuples malgré l’existence partout d’une réelle violence au sein de nos sociétés.

ONE. Une image idéale de l’homme.
L’homme est-il bon ou mauvais ? De Bob Marley à Bono, de John Lennon aux Black Eyed Peas, de Mandela à Luther King ou Gandhi, tous ont prêché ou prêche encore un monde uni, juste et équitable. Un seul monde.
L’existence de soi est censée s’établir à travers cette unité universelle, pas seulement entre les hommes mais aussi entre l’homme et la nature qui le nourrit. En comprenant cela, on comprend les enjeux de la coordination politique, économique et sociale du monde et la raison d’être des grandes organisations mondiales et des accords bilatéraux ; OCDE, ASEAN, CE, ONU, FMI, OMC, UNESCO…

MONDIALISATION. Être ailleurs pour se sentir Provençal, Basque, Picard ou bretons.
C’est la pratique du commerce international qui apporte et apportera la paix et le développement des nations. Pratiquer l’exportation, c’est rechercher l’existence de soi (et son entreprise) partout sur la planète. C’est atteindre le perfectionnement personnel dans son métier par l’approfondissement d’un art professionnel. L’art de s’exporter en s’adaptant aux opportunités offertes dans le monde.
Personnellement, quand on me pose la question de pourquoi je voyage tout le temps, partout, je réponds toujours que j’essai d’établir mon existence. Être ailleurs pour se sentir profondément bien ici, chez moi, en France, et pouvoir encore plus apprécier nos rouges, notre baguette, nos cassoulets et nos fromages.
C’est pour moi la recherche d’un état spirituel.

S’ENRICHIR. Dans tous les sens du terme.
Exporter, c’est savoir s’imprégner de la culture des autres, y trouver des opportunités pour améliorer les modes d’existence des hommes. Et les défis (et les boulets à trimballer) qui sont en face de notre génération sont nombreux ; Lutter contre le réchauffement de la terre, faire de l’extrême pauvreté une histoire ancienne, gérer la croissance continue de la population mondiale.
Je dis toujours à ceux qui exportent qu’il est de notre responsabilité de maintenir et de créer des emplois chez nous en France par nos actions à l’étranger. J’ai vécu çà pendant la crise. Je venais dans les usines et les gars n’avaient pas de boulot. Ils me demandaient avec inquiétude s’il y avait des marchés, si j’avais vendu des machines. On prend la réalité en pleine gueule dans ces moments là. « Si je ne vends pas, ces pères de famille vont gicler »… Puis la visite suivante, la moitié des gars avaient disparus, éjectés, en touche. Puis c’est l’usine qui ferme. Et puis c’est moi qui dégage aussi, viré faute de résultats… Gardez toujours çà dans votre conscience, si vous vendez, vous nourrissez des familles entières.
Nous créons des jobs pour nos enfants, nos frères et sœurs, cousins, oncles et tantes. Il faut saisir notre action comme totalité.
Je vois donc dans l’exportation une façon de mettre en cause notre rapport à nos propres actions et plus largement notre rapport au monde. C’est seulement lorsque nous avons conscience de nos forces et faiblesses que l’exportation peut-être abordée. A l’international, il faut s’enrichir d’autrui, le comprendre et demeurer conscient de soi et de la distance entre les deux.

CONQUÊTE DU MONDE. Votre montagne personnelle.
J’évoque cette technique comme outil de développement personnel. Faire de sa vie l’ascension d’une montagne. L’export, c’est la même chose. Pour parvenir au sommet, il vous faut vaincre les risques, les difficultés, les doutes. Mais une fois en haut, vous aurez la sensation exaltante d’avoir vaincu les éléments et vous pourrez à votre tour regarder d’en haut ceux qui cherchent leurs chemins (et les guider…)
Là est l’essence de l’export, trouver sa voie, son chemin.
C’est là que notre métier prend toute sa saveur. Car notre planète est si belle et notre vie si courte qu’il faut à chaque instant profiter de notre bonheur de faire ce métier, d’en accepter les difficultés comme les épreuves à surmonter qui nous rendront meilleur.
Le monde est beau par sa diversité mais aussi par la complexité des choses les plus simples qu’il sait nous offrir.
Chaque jour, prenez conscience dans votre action que réussir à exporter, ce n’est pas seulement réussir à arriver en haut de la montagne et signer des contrats. Au contraire, la réussite finale se cultive à travers toutes les petites étapes simples misent les unes après les autres. Tout simplement. Du début à la fin.
C’est après chaque action (diagnostic, étude, mission, salon…) qu’il faut apprécier votre travail et votre valeur. La qualité des détails est aussi importante que le projet dans sa globalité. Car si certains arrivent en haut de la montagne, au sommet, d’autres se perdent en route. C’est pourquoi le meilleur conseil, c’est d’apprécier chaque action à sa juste valeur, de profiter de la joie de réussir des tâches même simple et de partager votre optimisme.

On n’arrive pas à pied à Kuala Lumpur, Buenos Aires ou Auckland par simple magie.
Dans chaque décision quotidienne s’engage toute votre entreprise. Beaucoup ne pensent qu’à l’objectif, au résultat final en négligeant les étapes intermédiaires. Avant d’arriver à destination, il faut traverser les aléas du périple. Imaginez-vous entamer une traversée à pied de Brest à Pékin. Penser uniquement à arriver à Pékin ne sert à rien. Avant, il faut déjà pouvoir arriver chaque soir à la destination voulue.

Amusant.
Je me souviens d’avoir lu sur le web l’histoire d’un groupe de jeune anglais décidé à traverser l’Europe à pied pour récolter des fonds pour une association humanitaire. Plein de bonne volonté, ils ont traversé la manche et entamer leur périple par la France. Au bout de deux jours seulement ils ont abandonnés leur projet car ils s’étaient rendus compte que les gens ne parlent pas anglais, rendant leurs périple impossible…
Il est inutile de réfléchir trop à l’avenir, rédiger des plans incroyables, alors que c’est bel et bien ici et maintenant que se décide votre futur.
Agissez pas à pas, consciemment, dans le présent pour pouvoir adapter votre stratégie à chaque instant avec pour ligne de mire votre objectif de conquête du monde.

RESSENTIR L’HUMANITE A CHAQUE RESPIRATION
ETRE CONSCIENT DU TEMPS ET DE L’ESPACE
ET PROFITER DE SON REGARD POUR OFFRIR AU MONDE
CE QU’IL A DE PLUS CHER
L’AMOUR UNIVERSEL ENTRE LES HOMMES
ET LE DON DE POUVOIR CREER ET ENTREPRENDRE.

N'hésitez pas à laisser vos commentaires. Bonne chance à tous.
Pierre PERDRIAUD

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Commentaires

  1. Merci Pierre pour ce bel article. Oui, nous sommes tous connectés, et de plus en plus de monde heureusement en prend conscience... Un pas à la fois, la voie du Kaizen ;-)
    Paix et amitié

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