Comment exporter ?

Votre développement international se situe sur une balance entre défis et compétences.

L'analyse de votre vision du monde vous permet de savoir ce que vous voulez faire pour changer votre vie et évoluer. Ce défi vous permet d'atteindre un état de quête qui vous éloigne de l'ennui, du stress et vous rapproche du bonheur. Cette sensation de recherche du meilleur permet une implication totale des individus dans leur travail.

Dans une stratégie export, on peut chercher à mettre en place ce modèle pour développer les talents. Il suffit de faire ce que l'on aime faire.

"Plus votre action fait appel à vos talents, plus vous prendrez plaisir à vendre vos produits et à réussir."

D'où l'importance de connaître ses points forts et ses points faibles et de savoir ce que l'on cherche vraiment à l'international.



Comment exporter ?

1- Export = Porter à l’extérieur l’entreprise. Mais cette entreprise, qui est-elle ? Quelles sont ses valeurs ? Qui y travaille ? Quelle vision du monde revendiquent-ils ? Quelles sont les pays, les domaines d’activité ou les cultures pour lesquelles ses valeurs correspondent le mieux ? Quels sont leurs attentes et quels messages l’entreprise veut elle leur faire passer ?

2- D’après mon code ou mes codes douaniers, quels sont les pays dans le monde où les produits s’achètent et se vendent ?

3- On ne peut être performant qu’en combinant 2 choses essentielles, la maîtrise de son métier et l’excitation de le faire. Les gens qui n’ont pas la passion sont moins bons. Pour être compétent, on doit ET se sentir fort pour donner le meilleur de soi ET le challenge doit-être de taille pour motiver les individus dans mon équipe.

Conclusion, on doit :

1- Se comprendre soi-même.
2- Comprendre ce que l’on veut changer dans le monde.
3- Savoir où son message a des chances d’être écouté.
4- Parler à des gens qui partagent notre vision du monde.
5- Ecouter ce qu’ils veulent trouver dans un monde meilleur.
6- Dire comment on va faire pour changer le monde comme ils le veulent.
7- Si les gens sont convaincus, ils partageront aussi ces idées et votre entreprise sera prospère.

Dans cette stratégie de développement, il y a 50% de rationnel et 50% d’irrationnel.
> L’aspect rationnel, toutes les entreprises le maîtrise. Process, méthode, technique.
> L’aspect irrationnel, on est dans l'EMOTION, l’artistique, le visuel, l’olfactif, le toucher, l’imagination, la coopération.

Pour être dans un Flux de tension positive, on doit s’entrainer techniquement à être le meilleur dans son métier mais aussi à se fier à son instinct d’animal, à son feeling.

Vous n’arriverez jamais à convaincre quelqu’un qui vous trouve bête, idiot, incompétent alors même que son raisonnement s’appuie sur des faits irrationnels.

Vous ferez du business avec les personnes qui partagent votre vision du monde. Avec qui il y a un flux d’énergie positive.

"En adoptant une attitude de passion, on aime se qu’on fait et on fait ce qu’on aime. Donc on est meilleur."

Reste que si vous ne faites pas la preuve d’une démarche éthique, durable et sociale et que votre entreprise est irrespectueuse des peuples et de la nature, votre vision du monde ne sera pas partagée très longtemps.

Question : "Combien d’employés sont d’accord pour dire qu’ils ont plus de capacité, de créativité, de talent, d’initiative et d’ingéniosité que leur poste ne leur demande ?"
99% répondront qu’ils en ont plus.

Il est admis que les ressources sont gaspillées.
Cet appauvrissement des résultats est-il dû à un mauvais management ou à l’attitude des individus envers ce qui est répétitif, ennuyeux et stressant ?

PS : N'hésitez pas à commenter sur les aspects irrationnels de l'export et partager vos expériences farfellues...



Commentaires

  1. Bonne appréciation mais je me permets de rajouter quelques éléments qui me semblent très importants pour un export réussi:

    - la capacité d'adaptation: pour exporter, il faut être flexible et avoir envie de s'adapter aux marchés. On ne peut pas imposer nos produits/services, nos méthodes, nos process (...). Même si on pense qu'ils sont les meilleurs du monde, ils ne seront pas forcément à l'image des besoins du marché étranger;

    - l'innovation: vouloir appliquer le "je fais ainsi car ça m'a toujours permis de réussir" est une fausse idée de succès. Sur les marchés export, la concurrence est beaucoup plus importante car on s'expose aux autres et si on fait ce que tout le monde fait, pourquoi le potentiel client étranger nous choisirait-il?

    - l'énergie, la volonté, la motivation, la disponibilité... il en faut beaucoup pour y arriver. Il faut du temps aussi, et de la patience. Beaucoup même.

    Vouloir exporter pour sauver "la peau" à son entreprise n'est pas une solution. Il faut envisager l'export comme un projet à part entière qui englobe tous les membres de la société, de la standardiste au magasinier, passant par le comptable, le commercial, etc. Et surtout, le chef d'entreprise. L'export est impossible si le chef d'entreprise ne s'implique pas dans le projet.

    L'export demande de l'organisation, de la réflexion. Combien d'entreprises "bricolent" l'export, dépensent des fortunes et finissent par n'avoir que du préjudice? Il faut être capable de se critiquer, de se remettre en cause, de vouloir changer/améliorer et tout ça, en ayant des objectifs clairs, réalistes et un plan d'action. Comment peut-on envisager l'export sans d'abord réfléchir sérieusement sur une stratégie à mettre en place?

    La réponse paraît évidente, mais croyez-moi, je rencontre plus souvent des entreprises qui pensent que l'export est un "jeu d'enfants" et qui ne s'imaginent même pas ce que ça implique réellement.

    RépondreSupprimer
  2. Merci pour le commentaire Sandra,

    Adaptation, innovation, Volonté. 3 piliers importants eux même balancés entre rationnel et irrationel.

    Difficile de trouver son équilibre... mais passionnant

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés