Les Défis Financiers pour les Exportateurs
Article invité rédigé par David Spring de la société Intuit, un des leaders
mondial dans le marché des logiciels de gestion.
L’export : un challenge financier
A l’heure de la mondialisation, si une entreprise souhaite prospérer et développer son activité, elle se doit d’établir une stratégie internationale. En effet, pour pérenniser son activité, il est conseillé de sortir de son marché interne pour conquérir une clientèle étrangère. Cependant, globaliser son activité demande l’élaboration d’une stratégie logistique, commerciale mais surtout financière.
Premier pas : s’informer sur les marchés visés
La première zone de réflexion doit être la définition des marchés dans lesquels vous souhaitez exporter votre entreprise. Cela permet d’identifier les risques encourus et le potentiel, mais aussi des données plus spécifiques comme : l’environnement politique, les obligations administratives, le comportement d’achat ou encore la perception du marché français.
Lorsque l’étude de marché préalable est terminée, il est utile de mener des recherches plus approfondies sur le commerce dans ce secteur. Cela vous permet de calculer plus en détail les coûts spécifiques à l’importation. Pour établir une étude de marché efficace, à moindre coût, vous pouvez faire appel à un Volontariat International en Entreprise (VIE), contrat très prisé par les jeunes diplômés à la recherche d’une mission professionnelle à l’étranger.
Trouver un financement de départ : le prêt à l’export
Quoiqu’il en soit, étudier le marché puis s’y développer représente un coût, qui peut aller d’une dizaine de milliers d’euros à plusieurs centaines. En 2011, pour aider les TPE/PME à s’exporter plus facilement, le plafond du prêt pour l’export a été relevé à 150 000 euros. Ainsi, toute entreprise en création ou déjà établie, de moins de 250 salariés et dont le chiffre d’affaires est inférieur à 50 millions d’euros, peut en bénéficier.
Se faire payer en toute sécurité : des conditions de paiement définies
Lorsque vous commencez votre business à l’étranger, vous devez prendre en compte les conditions et les moyens de paiement possibles. La livraison représente un coût non négligeable dans l’export et bien souvent, pour qu’elle soit amortie, il est nécessaire que le client commande une grande quantité de vos produits.
Le montant des factures grimpe assez rapidement et il faut donc négocier un règlement qui convient aux 2 partis. La mise en place du procédé de paiement va également dépendre de la confiance entre les partenaires : la lettre de change convient si vous connaissez parfaitement l’acheteur, mais en cas de doute, privilégiez les paiements documentaires qui vous couvrent contre les risques de non-paiement.
Simplifier la comptabilité : bien choisir sa devise
Si vous sortez de l’UE, vous serez confronté à un choix de devise. Bien entendu, le mieux reste d’exiger un paiement en euros afin de simplifier vos démarches comptables. Cependant, si vous travaillez avec d’autres devises, comme le yen ou le dollar, veillez à prendre en compte le taux de change pour ne pas perdre de l’argent au moment du paiement. Surtout s’il y a un long délai de règlement entre l’achat et le paiement car les taux de change varient sans cesse. Sachez que si vous travaillez avec plusieurs devises, il faudra choisir un logiciel de facturation capable de gérer une double comptabilité.
Transporter sa marchandise : des contrats divers
S’il y a bien une dépense importante dans le cadre d’un développement à l’étranger, c’est celui de l’expédition. Face à ses contraintes administratives, financières et de temps, le transport doit être parfaitement étudié en amont. Les PME font généralement appel à un service logistique externe qui gère lui-même les contraintes du transport et établit les meilleurs voies de livraison grâce aux Incoterm (INternational COmmercial TERMS).
La logistique doit également prendre en compte les documents obligatoires à fournir selon le type de marchandise à transporter et son pays de destination.
Pour réussir parfaitement son exportation, il convient de prendre en compte ces aspects financiers avant de s’implanter officiellement. La stratégie prédéfinie et les coûts anticipés demeurent la clé de voûte d’une exportation gagnante.
L’export : un challenge financier
A l’heure de la mondialisation, si une entreprise souhaite prospérer et développer son activité, elle se doit d’établir une stratégie internationale. En effet, pour pérenniser son activité, il est conseillé de sortir de son marché interne pour conquérir une clientèle étrangère. Cependant, globaliser son activité demande l’élaboration d’une stratégie logistique, commerciale mais surtout financière.
Premier pas : s’informer sur les marchés visés
La première zone de réflexion doit être la définition des marchés dans lesquels vous souhaitez exporter votre entreprise. Cela permet d’identifier les risques encourus et le potentiel, mais aussi des données plus spécifiques comme : l’environnement politique, les obligations administratives, le comportement d’achat ou encore la perception du marché français.
Lorsque l’étude de marché préalable est terminée, il est utile de mener des recherches plus approfondies sur le commerce dans ce secteur. Cela vous permet de calculer plus en détail les coûts spécifiques à l’importation. Pour établir une étude de marché efficace, à moindre coût, vous pouvez faire appel à un Volontariat International en Entreprise (VIE), contrat très prisé par les jeunes diplômés à la recherche d’une mission professionnelle à l’étranger.
Trouver un financement de départ : le prêt à l’export
Quoiqu’il en soit, étudier le marché puis s’y développer représente un coût, qui peut aller d’une dizaine de milliers d’euros à plusieurs centaines. En 2011, pour aider les TPE/PME à s’exporter plus facilement, le plafond du prêt pour l’export a été relevé à 150 000 euros. Ainsi, toute entreprise en création ou déjà établie, de moins de 250 salariés et dont le chiffre d’affaires est inférieur à 50 millions d’euros, peut en bénéficier.
Se faire payer en toute sécurité : des conditions de paiement définies
Lorsque vous commencez votre business à l’étranger, vous devez prendre en compte les conditions et les moyens de paiement possibles. La livraison représente un coût non négligeable dans l’export et bien souvent, pour qu’elle soit amortie, il est nécessaire que le client commande une grande quantité de vos produits.
Le montant des factures grimpe assez rapidement et il faut donc négocier un règlement qui convient aux 2 partis. La mise en place du procédé de paiement va également dépendre de la confiance entre les partenaires : la lettre de change convient si vous connaissez parfaitement l’acheteur, mais en cas de doute, privilégiez les paiements documentaires qui vous couvrent contre les risques de non-paiement.
Simplifier la comptabilité : bien choisir sa devise
Si vous sortez de l’UE, vous serez confronté à un choix de devise. Bien entendu, le mieux reste d’exiger un paiement en euros afin de simplifier vos démarches comptables. Cependant, si vous travaillez avec d’autres devises, comme le yen ou le dollar, veillez à prendre en compte le taux de change pour ne pas perdre de l’argent au moment du paiement. Surtout s’il y a un long délai de règlement entre l’achat et le paiement car les taux de change varient sans cesse. Sachez que si vous travaillez avec plusieurs devises, il faudra choisir un logiciel de facturation capable de gérer une double comptabilité.
Transporter sa marchandise : des contrats divers
S’il y a bien une dépense importante dans le cadre d’un développement à l’étranger, c’est celui de l’expédition. Face à ses contraintes administratives, financières et de temps, le transport doit être parfaitement étudié en amont. Les PME font généralement appel à un service logistique externe qui gère lui-même les contraintes du transport et établit les meilleurs voies de livraison grâce aux Incoterm (INternational COmmercial TERMS).
La logistique doit également prendre en compte les documents obligatoires à fournir selon le type de marchandise à transporter et son pays de destination.
Pour réussir parfaitement son exportation, il convient de prendre en compte ces aspects financiers avant de s’implanter officiellement. La stratégie prédéfinie et les coûts anticipés demeurent la clé de voûte d’une exportation gagnante.
Bonjour,
RépondreSupprimerCe commentaire s'adresse à M. David SPRING. En tant que représentant de la société INTUIT. Dans votre article, vous parlez notamment de difficultés logistiques. En tant qu'éditeur de logiciel, pourriez-vous m'expliquer quelles sont les difficultés logistiques auxquelles vous pouvez faire face à l'export (douanes, certification, TVA, distributeurs...) ? Merci d'avance pour votre réponse à ce sujet.
Gabrielle V.